AÏKIDO
Union des forces
Les cours hebdomadaires d’Aïkido à Aïkido Club Tomoe sont assurés par
Nicolas KÜHL, 3e Dan Fédéral, détenteur du BF.
Ces cours pourront débuter par une courte méditation (mokuso) et un salut traditionnel. S’en suivra une phase de préparation du corps et de l’esprit, appelé taïso (échauffements, étirements, respirations…). Elle permettra une meilleure prise de conscience du schéma corporel, favorisera une ouverture et une mobilisation de l’ensemble des articulations, et conduira à la tonification et l’assouplissement du corps.
Ensuite, plusieurs formes de travail seront étudiées, techniques à genoux (suwari waza et hanmi handachi waza), debout (tachi waza), avec armes (buki waza) et avec plusieurs adversaires (kakari geiko), en appliquant les principes et fondements intrinsèques de l’Aïkido. Parfois, nous pourrons finir par des massages.
Tous les niveaux sont confondus, mais des groupes pourront être formés temporairement pour certains travaux approfondis.
Nous souhaitons pratiquer l’aïkido en cherchant davantage de liberté, et en s’ouvrant à d’autres pratiques corporelles et/ou martiales, tout en conservant le principal fondement de notre art qui est l’union avec le partenaire.
Notre club est affilié à la Fédération Française d’Aïkido et de Budo.
Ainsi, tous les licenciés pourront s’ils le souhaitent, participer aux stages organisées par la FFAB, ainsi que se présenter à d’éventuels passages de grade.
La FFAB est une fédération de plus de 900 clubs et de près de 30 000 licenciés. Elle possède une structure originale qui permet aux différences de s’exprimer, sous la forme de courants d’Aïkido (Groupe Aïkikaï, groupe GHAAN, DIRAF) mais elle s’ouvre aussi à des courants relevant d’autres budos.
La FFAB dispose de l’agrément n° 06.S.83 du Ministère des Sports par arrêtés du 7 octobre 1985 et du 3 décembre 2004. Elle est reconnue par l’Aïkikaï So Hombu de Tokyo et elle est également membre de la Fédération Européenne d’Aïkido.
La FFAB est composée de ligues régionales et de comités départementaux.
Retrouver toutes les infos sur les sites de la FFAB :
Fédération
Ligue de Bretagne
Comité Départemental d’Ille-et-Vilaine (CDIV)
Qu’est-ce que c’est ?
L’Aïkido est un art martial japonais qui puise ses origines dans différentes pratiques martiales traditionnelles (Budo).
Morihei UESHIBA (1883-1969) constitua une synthèse de ces disciplines en y intégrant une philosophie non violente respectueuse de l’individu.
Il s’agit de ne pas s’opposer à la force de son adversaire, mais de s’unifier avec son « attaque » et d’utiliser l’énergie du mouvement adverse dans sa technique pour résoudre le conflit.
En aïkido, l’accent est mis sur le développement de l’individu à travers l’acquisition de techniques. On utilise le corps pour forger l’esprit. Il ne s’agit pas de blesser les autres, mais plutôt de se protéger de manière bienveillante tout en conservant une efficacité martiale.
Il n’existe pas de compétition en aïkido. C’est un véritable mode d’éducation de l’individu où l’on cherche avant tout à progresser vis à vis de soi-même en développant ses propres capacités : souplesse, agilité, rapidité, force, endurance. Mais aussi la vigilance, la maîtrise de soi, le respect des autres…
La pratique de cet art martial s’adresse donc à tous, hommes, femmes et enfants et permet de s’épanouir au travers d’une recherche personnelle tout en s’ouvrant vers l’autre.
La pratique des armes fait partie intégrante de l’Aïkido. En effet il existe une très étroite relation entre le travail des armes (bukiwaza) avec le sabre et le bâton et les techniques à mains nues, et cet ensemble est enseigné dès le début de la pratique.
L’équipement
La tenue traditionnelle portée pour la pratique de l’aïkido est composée de :
– un keikogi, appelé vulgairement kimono, c’est la tenue d’entraînement composée d’un pantalon et d’une veste, généralement blancs.
– un obi, la ceinture pour maintenir la veste, noir ou blanc suivant le grade.
– un hakama, pantalon large plissé, porté dès que le pratiquant sait chuter.
Les armes utilisées en aïkido sont :
– le bokuto, ou bokken, sabre en bois, qui a la forme du sabre traditionnel japonais : le katana.
– le jo, bâton long de 128 cm.
– le tanto, couteau en bois, qui a la forme du couteau traditionnel japonais
Néanmoins, vous pouvez venir essayer en survêtement.
Le travail aux armes
Le sabre (bokken) permet de développer des sensations utiles à l’étude de l’Aïkido.
Dans le cadre du travail individuel de coupes (suburi), la tenue du bokken permet de mieux appréhender les attaques sur saisie, et la coupe permet de travailler le relâchement du corps, la verticalité et le centre. Dans le cadre du travail en Tachi dori (un pratiquant armé, l’autre non), nous développons particulièrement l’attention (zanshin) et la distance (ma-aï). Quant au travail Ken Taï Ken (les deux pratiquants armés), la disance différente et l’instant (de-aï) permettent une recherche plus approfondie des principes fondamentaux de notre pratique.
Le bâton (jo) se pratique généralement avec la garde opposé à celle du sabre (pied et main gauche devant au lieu de pied et main droite), et une distance plus grande, dû à la grande longueur de l’arme.
L’utilisation est bien plus variée et étendue qu’avec le sabre ; nous pouvons attaquer avec les deux extrémités, piquer, frapper ou parer. Nous travaillons le contrôle d’un bâton tenu par un attaquant (jo dori), le contrôle d’un adversaire venant saisir notre bâton (jo nage) et les formes de protection et d’attaques avec bâton contre bâton (kumi jo).
Le couteau (tanto) génère une distance d’étude plus courte qu’avec les autres armes, et de multiples saisies existent, suivant l’intention de l’attaque. Ces deux spécificités demandent du travail au couteau (tanto dori) un esprit affûté et réactif.