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Pour aller plus loin...

Voici différentes formes d’entraînement existantes (Keiko Do) :

IPPAN KEIKO

Pratique ordinaire au dojo, sous la direction de l’enseignant : exécution des mouvements qui sont montrés par celui-ci. Différentes formes sont possibles :

Futsu keiko : Les pratiquants, tous niveaux confondus, répètent alternativement la technique proposée par l’enseignant (mode le plus courant dans les dojos).

Uchikomi keiko : L’étudiant pratique avec une personne plus expérimentée ou avec l’enseignant, et répète jusqu’à épuisement, à droite et à gauche, la même technique ou le placement de celle-ci, pour parfaire précision, souplesse, vitesse…

Hikitate keiko : Sans jamais bloquer le mouvement, le pratiquant le plus expérimenté fait progresser le moins avancé en annulant les effets de mouvements mal placés ou désordonnés et en ne s’obligeant pas à chuter. La chute intervient lorsque le mouvement est correct, le déséquilibre réel. Méthode qui vise à corriger les défauts avec bienveillance.

Gokaku keiko : Les pratiquants sont de niveau technique équivalent, de force physique comparable, et étudient sans blocage ni frivolité des techniques peu enseignées, des difficultés particulières.

Kakari keiko : Un partenaire de niveau équivalent attaque ou bien selon une forme prédéterminée, ou bien selon différentes formes, sans interruption et avec une intensité égale : il est soit projeté, soit immobilisé.

Taninzu kakari keiko (ou Taninzugake) : Plusieurs partenaires utilisent continuellement la même forme d’attaque, ou différentes formes d’attaque, sans interruption et avec une intensité égale : ils sont soit projetés, soit immobilisés.

Jyu keiko : Pratique libre : on choisit un thème, attaque ou technique, et on exécute des variations sur le thème.

MITORI KEIKO

Entraînement lorsqu’on est physiquement empêché de pratiquer : observation du cours, des techniques et des attitudes d’un point de vue extérieur. Développement des facultés d’observation.

YAGAI KEIKO

Entraînement à l’extérieur, sans tatamis, sur toutes formes de terrains, de surfaces présentant des difficultés particulières : sols mous, très durs, rocailleux, sablonneux, etc.

HITORI KEIKO

Pratique seul, dans le dojo, ou en dehors du dojo : respirations, mouvements, déplacements…

Et quatre façons de pratiquer :

Ko Taï (ou Go No keiko) : Corps très ferme,  » lourd « , offrant une grande résistance au mouvement, sans jamais bloquer, pour développer la puissance, la stabilité, chercher le point de déséquilibre d’uke. Correspond à l’état « solide » de la matière.

Jyu Taï (ou Jyu No keiko) : Corps souple, application dynamique des techniques. Correspond à l’état  » liquide  » de la matière.

E Ki Taï : Recherche de la dynamique et de l’harmonie uke-tori dans un travail sans heurts, rapide, alliant souplesse, puissance et précision des gestes et du placement du corps. Niveau avancé de la pratique. Correspond à l’état « fluide » de la matière.

Ki Taï (ou Ryu No keiko) : Harmonie complète dans l’anticipation et la fluidité des relations uke-tori: prendre « l’esprit » de son partenaire et l’amener à attaquer selon la forme désirée. Niveau le plus élevé de la pratique. Correspond à l’état « gazeux » de la matière.